.          (Sous la direction de la section de Cuesmes - Régionale de Mons/Borinage)          .

3 nov. 2016

Baromètre socio-économique 2016 (document FGTB)

Le bien vivre ne se mesure pas uniquement à l’aune du PIB, du taux d’emploi, du revenu médian ou du revenu moyen. L’emploi est une condition nécessaire d’intégration sociale mais il n’est plus une garantie suffisante. A côté du travailleur moyen qui gagne bien sa vie, il y a les ‘travailleurs pauvres’, les migrants, les détachés, les travailleurs intermittents, intérimaires ou à temps partiels, les précaires.






27 oct. 2016

Emission REGARDS (FGTB): Tentative d'évasion (fiscale)

Plus forts que les Panama Papers et les Bahamas Leaks !
Dans cette nouvelle émission «Regards», Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup démontent les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques. Depuis les plages paradisiaques des îles Caïman jusqu'au cœur de nos Etats où s'organise la fraude à grande échelle, ils mettent en lumière le cynisme et la cupidité des plus riches, mobilisés pour accumuler toujours plus d'argent... sur le dos des peuples.

Rencontre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, autour de leur nouveau livre, «Tentative d'évasion (fiscale)», paru aux Editions Zones-La Découverte, et David Leloup, journaliste indépendant et réalisateur du film «L'homme qui voulait détruire le secret bancaire» (A Leak in Paradise).

Une émission proposée par la FGTB wallonne & produite par le CEPAG.

Réalisation: Yannick Bovy - Octobre 2016 - 29'30.

A voir également en ligne sur
www.fgtb-wallonne.be et www.cepag.be


17 oct. 2016

Communiqué de presse de la CGSP à propos des mesures gouvernementales contre les cheminots

                                                                                                  Bruxelles, le 17 octobre 2016

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Secrétariat National de la CGSP Cheminots s’est réuni ce lundi 17 octobre 2016.
A cette occasion, il a examiné l’ensemble des mesures budgétaires décrétées par le gouvernement.
La CGSP Cheminots déplore que celles-ci frappent, une fois encore, l’ensemble du monde du travail au travers de décisions touchant les soins de santé, les pensions, les chômeurs, la flexibilité du travail ou la modération salariale.
La CGSP Cheminots a particulièrement examiné, la mesure visant la réforme du régime de pension du personnel roulant de la SNCB.
La CGSP Cheminots exprime sa totale opposition à la mise en vigueur de cette règle.
La CGSP souligne que, d’une  part, l’application de cette disposition constitue une attaque frontale contre le régime des pensions du personnel roulant. Mais d’autre part, elle va entraîner, à court terme de graves problèmes opérationnels et de sécurité.
En effet, dans un contexte où l’attrition est telle que plus de 55% du personnel sera parti à la retraite au cours des 10 prochaines années, cette initiative risque d’anticiper le mouvement des départs, qui ne sera pas compensé par des recrutements suffisants tant les métiers du rail manquent d’attractivité.
A titre d’information, au 01/07/2016, le déficit de recrutement à la SNCB était de 673 ETP en-dessous des besoins budgétés.
De plus, le report de l’âge du départ à la retraite à 63 ans ne permet pas de contribuer au maintien de la vigilance et de la qualité de sécurité imposée au personnel roulant.
Au-delà, la CGSP Cheminots est scandalisée par la méthode à la « hussarde » choisie par le gouvernement.
Elle condamne avec force et détermination une mesure prise unilatéralement, sans aucune concertation, qui frappe de plein fouet une catégorie de cheminots alors que tous les critères de pénibilité pour l’intégralité des métiers n’ont pas encore été déterminés et mis en œuvre, dans le cadre de la définition de ceux-ci par le Comité National des Pensions.
De plus, les choix budgétaires du gouvernement imposent d’autres décisions qui frappent l’ensemble des cheminots telles, entres autres,  la suppression de la pension pour inaptitude physique ou la disparition des tantièmes préférentiels.
En juillet 2015, la seule CGSP Cheminots avait refusé de soutenir la proposition organisant le transfert de la gestion des pensions de HR Rail vers le SdPSP.
Et ce malgré l’engagement, à l’époque, du Gouvernement à ne pas modifier le statut préférentiel du personnel roulant visé à l’article 88 de la loi du 28 décembre 2011 portant des dispositions diverses : droit à la pension anticipée à partir de 55 ans moyennant 30 années de services effectifs comme personnel roulant.
Les réformes décidées dans le cadre du budget 2017, nous donnent malheureusement raison.
Aujourd’hui, les mensonges et les impostures du Gouvernement sont révélés au grand jour et sanctionnent gravement tous les cheminots.
Dans ces conditions, la CGSP Cheminots a décidé, d’une part, d’appeler  l’ensemble des cheminots à la mobilisation et, d’autre part, de préparer un plan d’actions structuré dont les modalités et objectifs seront définis lors du Bureau Exécutif  National prévu le 27 octobre 2016.

Personne de contact :
Pierre LEJEUNE – Secrétaire National CGSP Cheminots – 0477/526316









11 oct. 2016

Le coup de blues du père François

Communiqué du secrétariat national

Le coup de blues du père François

Le moins que l'on puisse écrire, c'est que Francois Bellot est plutôt discret depuis sa prise de fonction, en avril 2016, comme ministre de la mobilité.

Le ton tranche en comparaison avec le style Galant qui se distinguait par un souci permanent de médiatisation, mais aussi et surtout, par une communication aussi maladroite que provocante.

Cependant, cette discrétion n'occulte certainement pas la détermination à poursuivre les mêmes objectifs imposés par la déclaration gouvernementale qui fixe le cap à droite toute !
Ainsi, le père François a profité de la torpeur estivale pour sortir une "loi qui porte des dispositions diverses en matière de mobilité".


En matière de mobilité, cette loi prévoit la création d'une cellule d'investissements et la désignation d'administrateurs indépendants au sein des conseils d'administration.
Pas sûr que ce soient là les mesures attendues prioritairement par les usagers du rail en vue d'améliorer la mobilité ferroviaire.


Complémentairement, il annonce en juillet dernier, un investissement d'un milliard d'euros dans le rail, notamment pour le RER. Il s'agit, selon lui, d'un "investissement public productif", en plus de ce qui était prévu ou prévisible dans le traditionnel plan d'investissements.
En instaurant cette mesure, François Bellot vient gonfler l'endettement global des chemins de fer belges, dont la santé financière n'est pas la première vertu.
Cette initiative vient s'ajouter à l'austérité imposée par le gouvernement Michel qui prive les chemins de fer belges de 3 milliards € sur la durée de la législature.
Mais la loi du 3 août 2016 comportent d'autres éléments qui s'articulent essentiellement autours des modifications intervenues dans l'organisation du dialogue social au sein des chemins de fer belges.

D'une part, elle instaure le principe de l'organisation d'élections sociales à partir de 2018 et, d'autre part, sans attendre l'échéance de celles-ci, elle en présuppose les résultats, puisqu'elle impose immédiatement une organisation représentative, le SLFP, au sein de certains organes paritaires.

La CGSP n'est pas à priori opposée à l'organisation d'élections sociales.
Cependant, nous souhaitons que, dans la perspective de leur mise en place, un cadre statutaire et réglementaire soit mis en place et négocié paritairement.
A cet égard, nous déplorons le phasage décrèté par le cabinet Bellot qui impose que les élections sociales se déroulent pour la première fois en 2018 et ensuite tous les 4 ans à partir de 2024.

Nous dénonçons cette chronologie qui est en opposition avec les dispositions légales en vigueur.
De plus, la loi précise que si la majorité des deux tiers des voix exprimées n’est pas atteinte au sein de la Commission paritaire nationale au plus tard le 31 décembre 2016, ce sera le Roi qui déterminera par arrêté délibéré en Conseil des ministres, la procédure électorale, la procédure préliminaire ainsi que le nombre de mandats disponibles.

La loi prévoit l'organisation des élections sociales mais est muette quant à leur financement.
Aujourd'hui, HR Rail perçoit une subvention de 1.200.000€ pour l'exécution de sa mission principale, l'organisation du dialogue social.
Nous savons que cette enveloppe ne sera pas suffisante pour assumer le coût qui sera génèré par la mise en œuvre des modalités relatives aux élections sociales.


Sans attendre l'issue des élections sociales, le père Francois n'a pas pu résister à ses envies de faire plaisir à ses bleuâtres amis, en leur offrant dès à présent, sans aucune formalité ni contrainte, mais surtout en dépit de leur réelle représentativité( à peine 3% !) au sein des chemins de fer belges, des mandats d'effectifs et de suppléants ou d'observateurs au sein d'une série d'organes paritaires nationaux ( s/commission paritaire nationale, commission nationale PPT,...).


Le cabinet Bellot reste sourd à nos arguments et maintient le cap en la matière.

Ces agissements démontrent clairement que les ambitions du ministre sont plus d'ordre idéologique que démocratique.
Un groupe de travail spécifique aux élections sociales a été mis en place par HR Rail, il s'est réuni pour la première fois le 27 septembre.
L'objectif de celui-ci est d'adapter, en vertu de la loi Bellot, la composition des organes paritaires et de fixer un cadre statutaire pour les modalités de mise en œuvre et d'organisation des élections sociales.

Nous y participons en défendant avec conviction nos valeurs car nous ne souhaitons pas que la démocratie syndicale soit bradée au nom de l'idéologie libérale.
Dans ce dossier, une chose est sûre, le coup de blues du père Francois impose le service garanti maximum au SLFP....


Pierre LEJEUNE
Secrétaire National
CGSP Cheminots
0477/526316

23 sept. 2016

Manifestation nationale et interprofessionnelle en front commun syndical à Bruxelles le 29 septembre

Le gouvernement Michel fête ses deux ans, et ce n'est pas un joyeux anniversaire!

C'est sous ce slogan que les organisations syndicales manifesteront en front commun, tous secteurs confondus, à Bruxelles ce jeudi 29 septembre.
Parmi les motivations de cette action, le désastre social occasionné par ce gouvernement de droite "dure". 
Il faut que cette 'boucherie' cesse, d'où l'importance d'être présents, très nombreux à cette manifestation. Nous ne sommes pas des animaux que l'on mène à l'abattoir sans broncher, nous devons le faire savoir! 

Soyons dans la rue, tous ensemble, à Bruxelles, ce 29 septembre. 
Cette manifestation DOIT être un grand succès!

Les cheminots non-assujettis au roulage des trains sont couverts par un préavis de grève.

Les cheminots se donneront rendez-vous près du centre médical à Bruxelles nord vers 10h30'.




22 sept. 2016

Revoir l'émission sur la SNCB dans "questions à la une"

Ce mercredi 21 septembre, la RTBf diffusait un reportage analytique sur les chemins de fer belges dans son émission "questions à la une".
Le lien ci-dessous vous permet de revoir (ou de voir si vous l'avez manqué lors de son passage) cette émission. Notez toutefois que la SNCB est le deuxième sujet de l'émission, la première partie ayant pour sujet les déchets wallons, vous pouvez donc avancer la vidéo et regarder à partir de la 36ème minute

Naturellement, les intervenants interviewés dans ce reportage sont issus de tous bords, tant politiques, que des navetteurs, de la direction, ou des syndicats. Et donc il vaut mieux faire preuve de discernement, la vision la plus réaliste des problèmes de gestion ferroviaires étant celle des syndicats, bien entendu. Par contre on pourrait éventuellement douter de la vision des intervenants "en col blanc", qui eux en tant que gestionnaires ou ministres, n'ont jamais mis leurs mains "dans le cambouis", selon l'expression.

http://www.rtbf.be/auvio/detail_questions-a-la-une?id=2143096


2. SNCB : espérer un miracle ?
Restrictions budgétaires, grèves sauvages, démission de son CEO et même de sa ministre de tutelle, accident mortel ... 2016 restera sans doute comme une année charnière pour le groupe SNCB. Tous ces évènements sont survenus alors que l'équipe de Questions à la Une enquêtait précisément sur le fonctionnement du groupe SNCB !
Pourquoi les trains sont-ils plus en retard aujourd'hui qu'hier ? Pourquoi le climat social est aussi exécrable au sein du groupe ? Quel impact les mesures d'économies imposées par le gouvernement auront-elles sur l'avenir du groupe et ses usagers ? Notre équipe est partie à la rencontre de nombreux acteurs du rail. Tous se sont exprimés sans tabou sur le pourquoi des ratés du groupe SNCB, sur un manque de vision à long terme, sur les responsabilités d'un système finalement tellement belgo-belge !
Une enquête de Hervé de Ghellinck et Stéphanie De Smedt

15 sept. 2016

COMMUNIQUE DE PRESSE: Service minimum au sein des chemins de fer belges – Le ministre Bellot est sur la mauvaise voie

                                                                                                  Bruxelles, le 15 septembre 2016

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE
Service minimum au sein des chemins de fer belges –
Le ministre Bellot est sur la mauvaise voie

     La CGSP Cheminots a pris connaissance des projets du ministre de la mobilité  François Bellot visant à introduire un service minimum au sein des chemins de fer belges.
     La CGSP Cheminots les considère comme impraticables, improductifs, antisociaux et contraires au respect du droit de grève.
     Le Ministre Bellot est placé face à deux contradictions, soit l’instauration d’un service minimum qui respecte le droit de grève, soit c’est un service minimum qui bafoue le droit de grève et n’apporte que des garanties théoriques de sécurité.
     Pour la CGSP Cheminots, dans un cas comme dans l’autre, ces mesures s’appliqueront au détriment de l’usager, du travailleur et du citoyen en général, et ne généreront que désordre, insécurité et mécontentement.
     Selon la CGSP Cheminots aucune de ces options ne constitue une réponse pertinente et ressortent davantage de l’idéologie que du souci du bien-être général.
     La CGSP Cheminots prend note que la réquisition du personnel des chemins de fer n’est plus envisagée.
     Il s’agit d’une impossibilité prévue par le prescrit européen et la législation belge qui ne prévoient pas que les chemins de fer entrent dans les conditions fixées pour l’exercice des services essentiels.
     Les plans du ministre  projettent aussi que les membres du personnel des catégories opérationnelles (lesquelles ?) doivent informer leur hiérarchie 72h avant le commencement d’une grève, de leur souhait de travailler.
     La CGSP Cheminots craint que cette initiative soit soumise à des intimidations qui seraient en contradiction avec le respect du droit de grève.
     La CGSP Cheminots dénonce ce projet dont le seul souci  n’est pas d’améliorer les transports pour les usagers.
     Son seul objectif est de rendre plus difficile l’exercice du droit de grève.
     Ce projet est inutile et dangereux car il mettra autant en péril la sécurité des travailleurs que celle des voyageurs.
     Il n’est pas certain que ce soit ce que les usagers demandent en priorité, leurs soucis principaux allant à la qualité du service, la ponctualité et la fréquence.
     Et puis, que l’on ne s’y trompe pas, les usagers, la droite libérale s’en moque éperdument. Ceux qui semblent vouloir défendre si intensément les usagers, sont les mêmes qui depuis des années mènent un combat idéologique afin que nous renoncions à cette notion d’usagers d’un service public, au profit de celle de « clients ».
     Ce qui les intéresse, c’est la recherche de la rentabilité économique, pas l’utilité sociale pour tous.
     La droite se comporte comme si elle était démunie face aux conflits sociaux. Or, elle dispose déjà d’un arsenal de méthodes dont elle use et abuse, les recours par voie de requêtes devant les tribunaux en cas de conflits collectifs en constituent une belle illustration
     A la CGSP « Cheminots », nous sommes convaincus que la  prévention des conflits, doit impérativement passer par un dialogue social de qualité.

Personne de contact :

Pierre LEJEUNE – Secrétaire National CGSP Cheminots – 0477/526316

7 sept. 2016

Campagne contre le "one man care"

La CGSP Cheminots, avec le soutien de l'ETF, s'oppose au "one man car", c'est-à-dire la suppression des accompagnateurs de trains sur certaines lignes. Une distribution de flyers sera effectuée auprès des voyageurs. Un article concernant cette campagne est publié dans le n° de septembre de votre mensuel "la tribune" téléchargeable à partir de ce blog.


27 juin 2016

Communiqué de presse FGTB:

Les services publics, premier pouvoir d'achat des citoyens et une barrière contre les inégalités

 vendredi, 10 juin 2016


 Ce matin, la FEB annonce qu’« il reste des centaines de millions d’euros d’économies à faire dans les services publics ». Elle s’appuie sur une comparaison européenne avec la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.
 
Elle oublie de préciser, sur base des mêmes statistiques (Eurostat), que :

La Belgique ne dépense que 36,2 % des dépenses des administrations publiques pour la protection sociale alors que la moyenne pour l’Allemagne (42,4%), la France (43,1%) et les Pays-Bas (36,5%) est de 40,67 %.

Par exemple, pour les dépenses ‘vieillesse’, la Belgique ne dépense que 16,1 % des dépenses des administrations publiques alors que la moyenne pour l’Allemagne (20,6%), la France (23,8%) et les Pays-Bas (14,8%) est de 19,73 %.
 
La FEB propose-t-elle également un alignement ?

Quant aux 15,2 % de dépenses pour les Services généraux, ils sont pour grande partie le résultat de notre fédéralisme.

La FEB plaide-t-elle pour une re-fédéralisation de certaines compétences ?

Au-delà d’utiliser des chiffres à bon ou mauvais escient, la FEB pense-t-elle vraiment que ce genre de déclaration est de nature à favoriser la concertation sociale ?

La FEB cautionne-t-elle une politique d’austérité qui ne s’attaque qu’aux travailleurs, avec ou sans emplois, aux jeunes, aux femmes, aux pensionnés, aux propriétaires de PME ? Faisant fi des milliards d’euros qui échappent à l’impôt et donc à l’Etat ?

La FGTB invite la FEB à aller dans les palais de justice, les prisons, l’administration des finances, les écoles…Tous ces services publics qui réclament à cor et à cris des moyens supplémentaires pour mieux remplir leur missions. Missions indispensables à la vie en société.

La FGTB rappelle aussi et surtout que les services publics sont le premier pouvoir d’achat des citoyens, le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Un mécanisme de redistribution des richesses et de lutte contre les inégalités. Les services publics sont indispensables à notre démocratie.

Tract FGTB - "Pensions: La FGTB ne désinforme pas!"

http://www.fgtb.be/c/document_library/get_file?uuid=acafc579-5916-4ad1-b4a4-84e421d80f41&groupId=10134
Téléchargez le tract, cliquez sur l'image

20 juin 2016

GREVE INTERPROFESSIONNELLE DU 24/06/2016



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CHEMINOTS
Monsieur J.C. FONTINOY
Président du C.A. de HR RAIL
Rue de France, 58
1060 BRUXELLES

Bruxelles, le 18 juin 2016.
RECOMMANDE AVEC A.R.
Monsieur le Président,

CONCERNE : GREVE  INTERPROFESSIONNELLE    DU 24/06/2016
Nous portons à votre connaissance que la CGSP Cheminots participera à la grève générale  organisée par la  FGTB  le 24 juin 2016. (Préavis du 30 mai 2016)
La  FGTB s’oppose, notamment, aux mesures gouvernementales envisagées pour l’ensemble de la fonction publique et les entreprises publiques autonomes.
Elle exige :

  • ·         Le respect de l’indexation automatique des salaires ;
  • ·         Le maintien du mode de calcul actuel de la pension des agents  du secteur public (tantièmes) et la prise en compte de la pénibilité du travail pour déterminer la durée et l’âge de départ ;
  • ·         Des services publics suffisants et accessibles à tous
  • ·         ………………………..

Ces mesures inacceptables constituent une véritable attaque frontale, par la régression sociale qu’elles entraînent.


Toutes ces mesures ont été décidées, de manière unilatérale, par le Gouvernement, qui par son attitude détruit la concertation sociale.  Il s’agit clairement de la remise en cause des services publics.
Ces décisions touchent, entre autre, tous les travailleurs, y compris ceux du rail
Ce sont  les  raisons pour lesquelles, la CGSP Cheminots  s’inscrit pleinement dans cette action qui sera menée du 23 juin dès 22 h au 24 juin 2016 à 22h.
Ce préavis concerne l’ensemble du personnel des chemins de fer.


Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.


Pour l’ACOD-CGSP

       M. ABDISSI


PS :     copie de la présente transmise à         M. LALLEMAND,
                                                                       M. CORNU
                                                                       M. BOVY
                                                                                  
                                              

17 juin 2016

PRÉACCORD RELATIF A CERTAINES MESURES D’AUGMENTATION DE PRODUCTIVITÉ

NOTE AUX AFFILIES

Bruxelles, le 17 juin 2016


PRÉACCORD  RELATIF  A CERTAINES MESURES D’AUGMENTATION DE PRODUCTIVITÉ

Les partenaires sociaux au sein des Chemins de fer belges sont conscients que les défis pour l’avenir de la société ne peuvent être relevés avec succès que si, à chaque étape de la modernisation, un dialogue social direct, efficace et basé sur la confiance peut être organisé en permanence.
En conséquence, les parties s’engagent à poursuivre, dans les semaines et mois suivants, la modernisation des méthodes de travail au niveau des Chemins de fer belges, afin d’atteindre un bon équilibre entre, d’une part, les intérêts de l’entreprise en vue d’un service public qualitatif et sûr, et d’autre part, les priorités sociales et familiales des membres de son personnel.
Il est également envisagé de démarrer immédiatement un groupe de réflexion afin d’étudier des solutions créatives expérimentales au niveau des régimes de travail.

Il est en même temps décidé ce qui suit:
  • Après l’effort général du personnel, les entreprises s’engagent jusqu’au 01/01/2019 à ne pas prendre de nouvelles mesures générales de diminution des jours libres;
  • Le principe de la semaine de travail de 36 heures n’est pas remis en discussion;
  • A partir de 2016, la suppression du jour férié extralégal du 15 novembre;
  • A partir de 2017, la suppression du jour férié extralégal du 2 novembre;
  • A partir de 2017, l’ajout à la réglementation existante relative aux jours de crédits, de la diminution d’un jour de crédit par 28 jours/calendrier de maladie.

Un document sera présenté à la Sous-commission Paritaire Nationale du 22 juin 2016 et soumis à l’approbation de la Commission Paritaire Nationale du 29 juin 2016 avec une majorité des deux tiers, parallèlement avec la suppression de l’avis 246 H-HR/2015 et de la circulaire 24 H-HR/2016.
La direction s’engage juste avant la conclusion des contrats de gestion, à procéder à une analyse de la productivité avec les organisations reconnues.

Fraternellement.

M. ABDISSI,
Président.

15 juin 2016

Safety First - Priorité à la Sécurité? - La catastrophe ferroviaire de trop!


Safety First - Priorité à la Sécurité?

La catastrophe ferroviaire de trop!

Pour la CGSP « Secteur Cheminots », l’humain reste sa priorité.



Le dimanche 5 juin vers 23h03, à Hermalle-Sous-Huy, un nouvel accident de train a fait 3 morts dont le conducteur de train et une 10aine de blessés dont un très grave.

Une nouvelle fois, des images insoutenables d’enchevêtrement de tôles et d’acier sont diffusées.

Dans des circonstances que l'enquête judiciaire devra déterminer, nous devons malheureusement déplorer la mort de notre Camarade Marc De Geyter, le conducteur du train du dépôt de Liège. 

Nos pensées vont directement vers les victimes de ce tragique accident et leurs familles à qui nous adressons, au nom de la CGSP Secteur Cheminots, nos plus sincères condoléances.

Cet accident ferroviaire impliquant un train de Marchandises et un train de Voyageurs aurait-il pu être évité?

Quelles auraient été les conséquences sans la présence du personnel d'accompagnement (Rf au One man car)? Nous saluons, à ce propos, le courage et le professionnalisme dont a fait preuve l'accompagnateur de train, d'une part, lors de l'évacuation des victimes et, d'autre part, pour assurer les mesures de sécurité dans des circonstances particulièrement difficiles.

Ce qui nous interpelle, c'est le fait que le 3 juillet 2008, au même endroit, une collision frontale entre un train de voyageurs et un train de marchandises faisait déjà 6 blessés dont 2 graves.

Ensuite, il est difficile de comprendre pourquoi un tel acharnement budgétaire, après plusieurs accidents graves dans un « couloir du temps » très serré.

Partant, il est objectivement impensable que les gouvernements respectifs s'obstinent à augmenter la productivité du personnel opérationnel et ce, au détriment du bien-être et de la sécurité. De même, il est absurde de prétendre que les 3,1 milliards n’auront aucun impact sur la sécurité, ne serait-ce, entre autres, qu’en matière d’investissements, de maintien des capacités et des entretiens en tous genres (voie, caténaire, matériel….).

Infrabel a-t-il tiré toutes les leçons de ces derniers accidents et pris toutes les mesures adéquates qui s’imposaient pour éviter de telles tragédies ?

La mécanisation à outrance n’est pas l'alliée naturelle de la sécurité...

La CGSP a toujours mis en avant l'importance de l'humain et pense que la technologie ne doit rester qu'une aide à la conduite pour réduire les risques d'accident.
Dans une tribune précédente, nous écrivions : « Intrinsèquement lié aux conditions décentes de travail, au bien-être des travailleurs, à la sécurité et à un service public de qualité, l’emploi reste la priorité de la CGSP Secteur Cheminots ».

Cependant, dans cet accident, des informations troublantes laissent entendre que tout n'aurait  pas été fait pour éviter cette nouvelle catastrophe.

En effet, le signal permissif en aval de l'accident n'était pas équipé du système TBL1+. Pourtant au vu des distances qui séparaient les deux convois, on peut raisonnablement penser que la collision aurait pu être évitée si le train de voyageurs avait été pris en charge.

En ce qui concerne les balises de sécurité, il est évident que sous la pression des économies budgétaires, Infrabel a dû se résoudre à n'équiper que 7 signaux sur 10.
Jusqu'ici bien rodée, la communication d’Infrabel n’a pas réussi à dissimuler la dure réalité : "Budget First" !

En guise de conclusion, nous attendons de connaître les intentions de la Direction en matière d’augmentation de la productivité imposée par le gouvernement.

Les chemins de fer belges, les Cheminot(e)s et les usagers seront-ils « pris en otage » par un gouvernement qui se complaît dans son dogmatisme ultralibéral et privilégie les nantis?

D’ailleurs, souvenez-vous de l’annonce de la Ministre Galant dans la presse pour équiper les premières classes de sièges en cuir ou encore,  de Jo Cornu pour équiper le matériel et les gares du Wifi pour ne satisfaire qu’une clientèle de prestige…

A bon entendeur, salut…

Christian MARTIN, 
Secrétaire National                 Serge PITELJON, Secrétaire Général

14 juin 2016

La productivité à tout prix ! - Article "la tribune" à paraître bientôt



La productivité à tout prix !

Bruxelles, le 10 juin 2016

La cohésion et la solidarité en réponse…


Le 25 mai, au lendemain de la manifestation Nationale Interprofessionnelle, les ateliers de traction arrêtaient le travail de manière spontanée tant en Wallonie qu’en Flandre.
Pour en comprendre les raisons, il faut remonter à la genèse de cette affaire…
En effet, les cheminot(e)s comme tous les autres travailleurs de ce pays sont attaqués dès les 1ers jours par un gouvernement antisocial au service des riches et des nantis. Quoi qu’ils en disent, il s’agit, bel et bien, d’une démocratie à deux vitesses qui génère une impopularité grandissante tant auprès des agents des services publics que du reste de la population (voir les derniers sondages). Or, chacun sait que les services publics sont la première richesse des travailleurs.
A la Commission Paritaire Nationale du 17 mai 2016, nous découvrons lors de l’Information Economique et Financière que nous flirtons allègrement avec une augmentation de la productivité de presque 5,7% rien que sur la période budgétaire de l’année 2015.
Mais, il ne fallait rien laisser filtrer avant la Commission Paritaire Nationale du 16 décembre 2015 où la Direction, pour accomplir ses objectifs budgétaires, est passée outre de l’avis négatif de la CGSP-ACOD.
La CGSP-ACOD a, à cet effet, introduit un recours au Conseil d’Etat suite au passage en force de la Direction en ce qui concerne, notamment, la remise en question des 36h repris dans le Statut des cheminots (Chapitre VI - Prestations et Repos).
Prétendre que la Direction n’a aucune responsabilité en agissant de la sorte relève de la supercherie intellectuelle.
Il ne fait aucun doute que la circulaire 24 HHR publiée le 19/05/2016 par HR-Rail, sans se soucier des conséquences et malgré toute la réticence de notre organisation syndicale relève de la provocation pure et dure.
Dans cette circulaire imbuvable, ils décomptaient tout et n’importe quoi. Quant à la presse ou du moins, celle qui nous est particulièrement hostile, elle en profite pour traiter les cheminot(e)s de fainéants ou de profiteurs. On feint d'oublier que depuis 30 ans, les effectifs sont passés de 68.000 à 34.000 agents et que la Société Nationale des Chemins de fer belges est en restructuration permanente.

Qu’à deux reprises, les cheminots ont mené de grandes grèves mais toujours à cause d’une volonté délibérée de s’attaquer aux travailleurs pour des raisons purement idéologiques. En 1983 et 86, avec un gouvernement Maertens-Gol et le Ministre Herman DeCroo et, cette année, en 2016 avec un gouvernement Michel-De Wever-Peeters-Decroo. En regardant de plus près, les objectifs étaient tout à fait les mêmes, s'attaquer aux emplois, augmenter la productivité et réduire les moyens! 

Qui sème le vent, récolte la tempête!

Bien qu'il ne voudra jamais l’avouer, ce gouvernement dont l'objectif est de déshumaniser la Société, par le biais de ses intransigeances libérales en matière de services publics, est le principal responsable des événements qui sont en train de se produire!

Pouvons-nous reconnaitre la légitimité de ce gouvernement ?

Ces montages politiques (doux euphémisme) et le fait qu'un seul parti ne représente plus qu'un francophone sur cinq nous semble très léger du point de vue démocratique…

Alors, en effet, ce débrayage s’est répandu telle une trainée de poudre et dans les jours qui suivirent, presque la totalité des cheminot(e)s étaient en grève.

Les Cheminot(e)s avaient-ils de bonnes raisons pour la faire ?

Après toutes les annonces faites dans les médias de la part des CEO, des Ministres des pensions et de la mobilité, des déclarations incendiaires… il est compréhensible que les gens « pètent un plomb » et que la charge émotionnelle ait atteint des sommets jamais égalés.
Le travail a repris le vendredi 3 juin, à savoir après une dizaine de jours de grève. La Direction prête à tout pour casser le mouvement, à l'instar du gouvernement, n’a jamais tenté la moindre ouverture équilibrée, honnête et honorable pour les travailleurs.
Nous savions que cette situation devenait intenable pour les Camarades en lutte depuis 10 jours. Il est vrai que, dans le nord du pays, la presse botte en touche les syndicats "rouges" en tenant les mêmes propos populistes que la NVA et ses disciples. Faits troublants, avant ou en marge des interviews, les journalistes parlent de la NVA en lui prêtant des intentions que l’on retrouve bizarrement dans leurs questions. Il faut croire qu'une certaine presse sympathise avec les séparatistes...

Reculer pour mieux vaincre!

Toujours est-il que le Bureau Exécutif National qui s’était tenu le 2 juin avait décidé la reprise du travail, suite à un vote majoritaire.
L’objectif de cette décision était double, d’une part, éviter les absences de plus de 10 jours qui pouvaient conduire à la menace de révocation et, d’autre part, surtout rassembler nos forces. Il est vrai que notre stratégie vise à renforcer notre rapport de force pour être en capacité de faire face à d'autres défis à relever durant cette législature (pensions, 4ème paquet ferroviaire,...).
Sans se faire trop d'illusions, il y a fort à parier que les mesures envisagées par le gouvernement risquent de se poursuivre durant les prochains mois.

C'est pourquoi, l'action des cheminot(e)s ne s'arrêtera certainement pas là!
Nous devons rester mobilisés!   

C’est également la raison pour laquelle la CGSP/ACOD Cheminots-Spoor avait décidé d’envoyer des préavis du 01 juin au 09 juin afin de couvrir les affiliés. Ces préavis ont été rejetés de manière unilatérale par la Société des chemins de fer belges qui, après le recours aux huissiers de justice, s’arroge le droit de décider de la légitimité d’une grève…
Nous avons immédiatement contesté cette position en envoyant un courrier recommandé en guise de protestation mais le Président du Conseil d'Administration, M. Fontinoy refuse d'en tenir compte. Cette attitude n’est certainement pas de nature à créer un climat serein et respectueux au sein des instances du dialogue social!

Quoi qu'il en soit, le Bureau National du 10 juin a pris, me semble-t-il, la sage décision de maintenir la cohésion nationale en n'appelant pas à la grève à partir du dimanche 12 juin à 22h00. En revanche, la CGSP/ACOD a demandé d'aboutir à une solution équilibrée d'ici le vendredi 16 juin.

Quatre réunions ont donc été programmées avec la Direction.

Le tout est de voir si elle souhaite "jouer cartes sur table" ou "brouiller les cartes" comme elle l'a fait jusqu'à présent...


Michel Abdissi                       Serge Piteljon
Président.                           Secrétaire Général