.          (Sous la direction de la section de Cuesmes - Régionale de Mons/Borinage)          .

27 juin 2016

Communiqué de presse FGTB:

Les services publics, premier pouvoir d'achat des citoyens et une barrière contre les inégalités

 vendredi, 10 juin 2016


 Ce matin, la FEB annonce qu’« il reste des centaines de millions d’euros d’économies à faire dans les services publics ». Elle s’appuie sur une comparaison européenne avec la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.
 
Elle oublie de préciser, sur base des mêmes statistiques (Eurostat), que :

La Belgique ne dépense que 36,2 % des dépenses des administrations publiques pour la protection sociale alors que la moyenne pour l’Allemagne (42,4%), la France (43,1%) et les Pays-Bas (36,5%) est de 40,67 %.

Par exemple, pour les dépenses ‘vieillesse’, la Belgique ne dépense que 16,1 % des dépenses des administrations publiques alors que la moyenne pour l’Allemagne (20,6%), la France (23,8%) et les Pays-Bas (14,8%) est de 19,73 %.
 
La FEB propose-t-elle également un alignement ?

Quant aux 15,2 % de dépenses pour les Services généraux, ils sont pour grande partie le résultat de notre fédéralisme.

La FEB plaide-t-elle pour une re-fédéralisation de certaines compétences ?

Au-delà d’utiliser des chiffres à bon ou mauvais escient, la FEB pense-t-elle vraiment que ce genre de déclaration est de nature à favoriser la concertation sociale ?

La FEB cautionne-t-elle une politique d’austérité qui ne s’attaque qu’aux travailleurs, avec ou sans emplois, aux jeunes, aux femmes, aux pensionnés, aux propriétaires de PME ? Faisant fi des milliards d’euros qui échappent à l’impôt et donc à l’Etat ?

La FGTB invite la FEB à aller dans les palais de justice, les prisons, l’administration des finances, les écoles…Tous ces services publics qui réclament à cor et à cris des moyens supplémentaires pour mieux remplir leur missions. Missions indispensables à la vie en société.

La FGTB rappelle aussi et surtout que les services publics sont le premier pouvoir d’achat des citoyens, le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Un mécanisme de redistribution des richesses et de lutte contre les inégalités. Les services publics sont indispensables à notre démocratie.

Tract FGTB - "Pensions: La FGTB ne désinforme pas!"

http://www.fgtb.be/c/document_library/get_file?uuid=acafc579-5916-4ad1-b4a4-84e421d80f41&groupId=10134
Téléchargez le tract, cliquez sur l'image

20 juin 2016

GREVE INTERPROFESSIONNELLE DU 24/06/2016



CENTRALE GENERALE DES

SERVICES PUBLICS
Secteur CHEMINOTS
Place Fontainas, 9-11
1000  BRUXELLES

CHEMINOTS
Monsieur J.C. FONTINOY
Président du C.A. de HR RAIL
Rue de France, 58
1060 BRUXELLES

Bruxelles, le 18 juin 2016.
RECOMMANDE AVEC A.R.
Monsieur le Président,

CONCERNE : GREVE  INTERPROFESSIONNELLE    DU 24/06/2016
Nous portons à votre connaissance que la CGSP Cheminots participera à la grève générale  organisée par la  FGTB  le 24 juin 2016. (Préavis du 30 mai 2016)
La  FGTB s’oppose, notamment, aux mesures gouvernementales envisagées pour l’ensemble de la fonction publique et les entreprises publiques autonomes.
Elle exige :

  • ·         Le respect de l’indexation automatique des salaires ;
  • ·         Le maintien du mode de calcul actuel de la pension des agents  du secteur public (tantièmes) et la prise en compte de la pénibilité du travail pour déterminer la durée et l’âge de départ ;
  • ·         Des services publics suffisants et accessibles à tous
  • ·         ………………………..

Ces mesures inacceptables constituent une véritable attaque frontale, par la régression sociale qu’elles entraînent.


Toutes ces mesures ont été décidées, de manière unilatérale, par le Gouvernement, qui par son attitude détruit la concertation sociale.  Il s’agit clairement de la remise en cause des services publics.
Ces décisions touchent, entre autre, tous les travailleurs, y compris ceux du rail
Ce sont  les  raisons pour lesquelles, la CGSP Cheminots  s’inscrit pleinement dans cette action qui sera menée du 23 juin dès 22 h au 24 juin 2016 à 22h.
Ce préavis concerne l’ensemble du personnel des chemins de fer.


Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.


Pour l’ACOD-CGSP

       M. ABDISSI


PS :     copie de la présente transmise à         M. LALLEMAND,
                                                                       M. CORNU
                                                                       M. BOVY
                                                                                  
                                              

17 juin 2016

PRÉACCORD RELATIF A CERTAINES MESURES D’AUGMENTATION DE PRODUCTIVITÉ

NOTE AUX AFFILIES

Bruxelles, le 17 juin 2016


PRÉACCORD  RELATIF  A CERTAINES MESURES D’AUGMENTATION DE PRODUCTIVITÉ

Les partenaires sociaux au sein des Chemins de fer belges sont conscients que les défis pour l’avenir de la société ne peuvent être relevés avec succès que si, à chaque étape de la modernisation, un dialogue social direct, efficace et basé sur la confiance peut être organisé en permanence.
En conséquence, les parties s’engagent à poursuivre, dans les semaines et mois suivants, la modernisation des méthodes de travail au niveau des Chemins de fer belges, afin d’atteindre un bon équilibre entre, d’une part, les intérêts de l’entreprise en vue d’un service public qualitatif et sûr, et d’autre part, les priorités sociales et familiales des membres de son personnel.
Il est également envisagé de démarrer immédiatement un groupe de réflexion afin d’étudier des solutions créatives expérimentales au niveau des régimes de travail.

Il est en même temps décidé ce qui suit:
  • Après l’effort général du personnel, les entreprises s’engagent jusqu’au 01/01/2019 à ne pas prendre de nouvelles mesures générales de diminution des jours libres;
  • Le principe de la semaine de travail de 36 heures n’est pas remis en discussion;
  • A partir de 2016, la suppression du jour férié extralégal du 15 novembre;
  • A partir de 2017, la suppression du jour férié extralégal du 2 novembre;
  • A partir de 2017, l’ajout à la réglementation existante relative aux jours de crédits, de la diminution d’un jour de crédit par 28 jours/calendrier de maladie.

Un document sera présenté à la Sous-commission Paritaire Nationale du 22 juin 2016 et soumis à l’approbation de la Commission Paritaire Nationale du 29 juin 2016 avec une majorité des deux tiers, parallèlement avec la suppression de l’avis 246 H-HR/2015 et de la circulaire 24 H-HR/2016.
La direction s’engage juste avant la conclusion des contrats de gestion, à procéder à une analyse de la productivité avec les organisations reconnues.

Fraternellement.

M. ABDISSI,
Président.

15 juin 2016

Safety First - Priorité à la Sécurité? - La catastrophe ferroviaire de trop!


Safety First - Priorité à la Sécurité?

La catastrophe ferroviaire de trop!

Pour la CGSP « Secteur Cheminots », l’humain reste sa priorité.



Le dimanche 5 juin vers 23h03, à Hermalle-Sous-Huy, un nouvel accident de train a fait 3 morts dont le conducteur de train et une 10aine de blessés dont un très grave.

Une nouvelle fois, des images insoutenables d’enchevêtrement de tôles et d’acier sont diffusées.

Dans des circonstances que l'enquête judiciaire devra déterminer, nous devons malheureusement déplorer la mort de notre Camarade Marc De Geyter, le conducteur du train du dépôt de Liège. 

Nos pensées vont directement vers les victimes de ce tragique accident et leurs familles à qui nous adressons, au nom de la CGSP Secteur Cheminots, nos plus sincères condoléances.

Cet accident ferroviaire impliquant un train de Marchandises et un train de Voyageurs aurait-il pu être évité?

Quelles auraient été les conséquences sans la présence du personnel d'accompagnement (Rf au One man car)? Nous saluons, à ce propos, le courage et le professionnalisme dont a fait preuve l'accompagnateur de train, d'une part, lors de l'évacuation des victimes et, d'autre part, pour assurer les mesures de sécurité dans des circonstances particulièrement difficiles.

Ce qui nous interpelle, c'est le fait que le 3 juillet 2008, au même endroit, une collision frontale entre un train de voyageurs et un train de marchandises faisait déjà 6 blessés dont 2 graves.

Ensuite, il est difficile de comprendre pourquoi un tel acharnement budgétaire, après plusieurs accidents graves dans un « couloir du temps » très serré.

Partant, il est objectivement impensable que les gouvernements respectifs s'obstinent à augmenter la productivité du personnel opérationnel et ce, au détriment du bien-être et de la sécurité. De même, il est absurde de prétendre que les 3,1 milliards n’auront aucun impact sur la sécurité, ne serait-ce, entre autres, qu’en matière d’investissements, de maintien des capacités et des entretiens en tous genres (voie, caténaire, matériel….).

Infrabel a-t-il tiré toutes les leçons de ces derniers accidents et pris toutes les mesures adéquates qui s’imposaient pour éviter de telles tragédies ?

La mécanisation à outrance n’est pas l'alliée naturelle de la sécurité...

La CGSP a toujours mis en avant l'importance de l'humain et pense que la technologie ne doit rester qu'une aide à la conduite pour réduire les risques d'accident.
Dans une tribune précédente, nous écrivions : « Intrinsèquement lié aux conditions décentes de travail, au bien-être des travailleurs, à la sécurité et à un service public de qualité, l’emploi reste la priorité de la CGSP Secteur Cheminots ».

Cependant, dans cet accident, des informations troublantes laissent entendre que tout n'aurait  pas été fait pour éviter cette nouvelle catastrophe.

En effet, le signal permissif en aval de l'accident n'était pas équipé du système TBL1+. Pourtant au vu des distances qui séparaient les deux convois, on peut raisonnablement penser que la collision aurait pu être évitée si le train de voyageurs avait été pris en charge.

En ce qui concerne les balises de sécurité, il est évident que sous la pression des économies budgétaires, Infrabel a dû se résoudre à n'équiper que 7 signaux sur 10.
Jusqu'ici bien rodée, la communication d’Infrabel n’a pas réussi à dissimuler la dure réalité : "Budget First" !

En guise de conclusion, nous attendons de connaître les intentions de la Direction en matière d’augmentation de la productivité imposée par le gouvernement.

Les chemins de fer belges, les Cheminot(e)s et les usagers seront-ils « pris en otage » par un gouvernement qui se complaît dans son dogmatisme ultralibéral et privilégie les nantis?

D’ailleurs, souvenez-vous de l’annonce de la Ministre Galant dans la presse pour équiper les premières classes de sièges en cuir ou encore,  de Jo Cornu pour équiper le matériel et les gares du Wifi pour ne satisfaire qu’une clientèle de prestige…

A bon entendeur, salut…

Christian MARTIN, 
Secrétaire National                 Serge PITELJON, Secrétaire Général

14 juin 2016

La productivité à tout prix ! - Article "la tribune" à paraître bientôt



La productivité à tout prix !

Bruxelles, le 10 juin 2016

La cohésion et la solidarité en réponse…


Le 25 mai, au lendemain de la manifestation Nationale Interprofessionnelle, les ateliers de traction arrêtaient le travail de manière spontanée tant en Wallonie qu’en Flandre.
Pour en comprendre les raisons, il faut remonter à la genèse de cette affaire…
En effet, les cheminot(e)s comme tous les autres travailleurs de ce pays sont attaqués dès les 1ers jours par un gouvernement antisocial au service des riches et des nantis. Quoi qu’ils en disent, il s’agit, bel et bien, d’une démocratie à deux vitesses qui génère une impopularité grandissante tant auprès des agents des services publics que du reste de la population (voir les derniers sondages). Or, chacun sait que les services publics sont la première richesse des travailleurs.
A la Commission Paritaire Nationale du 17 mai 2016, nous découvrons lors de l’Information Economique et Financière que nous flirtons allègrement avec une augmentation de la productivité de presque 5,7% rien que sur la période budgétaire de l’année 2015.
Mais, il ne fallait rien laisser filtrer avant la Commission Paritaire Nationale du 16 décembre 2015 où la Direction, pour accomplir ses objectifs budgétaires, est passée outre de l’avis négatif de la CGSP-ACOD.
La CGSP-ACOD a, à cet effet, introduit un recours au Conseil d’Etat suite au passage en force de la Direction en ce qui concerne, notamment, la remise en question des 36h repris dans le Statut des cheminots (Chapitre VI - Prestations et Repos).
Prétendre que la Direction n’a aucune responsabilité en agissant de la sorte relève de la supercherie intellectuelle.
Il ne fait aucun doute que la circulaire 24 HHR publiée le 19/05/2016 par HR-Rail, sans se soucier des conséquences et malgré toute la réticence de notre organisation syndicale relève de la provocation pure et dure.
Dans cette circulaire imbuvable, ils décomptaient tout et n’importe quoi. Quant à la presse ou du moins, celle qui nous est particulièrement hostile, elle en profite pour traiter les cheminot(e)s de fainéants ou de profiteurs. On feint d'oublier que depuis 30 ans, les effectifs sont passés de 68.000 à 34.000 agents et que la Société Nationale des Chemins de fer belges est en restructuration permanente.

Qu’à deux reprises, les cheminots ont mené de grandes grèves mais toujours à cause d’une volonté délibérée de s’attaquer aux travailleurs pour des raisons purement idéologiques. En 1983 et 86, avec un gouvernement Maertens-Gol et le Ministre Herman DeCroo et, cette année, en 2016 avec un gouvernement Michel-De Wever-Peeters-Decroo. En regardant de plus près, les objectifs étaient tout à fait les mêmes, s'attaquer aux emplois, augmenter la productivité et réduire les moyens! 

Qui sème le vent, récolte la tempête!

Bien qu'il ne voudra jamais l’avouer, ce gouvernement dont l'objectif est de déshumaniser la Société, par le biais de ses intransigeances libérales en matière de services publics, est le principal responsable des événements qui sont en train de se produire!

Pouvons-nous reconnaitre la légitimité de ce gouvernement ?

Ces montages politiques (doux euphémisme) et le fait qu'un seul parti ne représente plus qu'un francophone sur cinq nous semble très léger du point de vue démocratique…

Alors, en effet, ce débrayage s’est répandu telle une trainée de poudre et dans les jours qui suivirent, presque la totalité des cheminot(e)s étaient en grève.

Les Cheminot(e)s avaient-ils de bonnes raisons pour la faire ?

Après toutes les annonces faites dans les médias de la part des CEO, des Ministres des pensions et de la mobilité, des déclarations incendiaires… il est compréhensible que les gens « pètent un plomb » et que la charge émotionnelle ait atteint des sommets jamais égalés.
Le travail a repris le vendredi 3 juin, à savoir après une dizaine de jours de grève. La Direction prête à tout pour casser le mouvement, à l'instar du gouvernement, n’a jamais tenté la moindre ouverture équilibrée, honnête et honorable pour les travailleurs.
Nous savions que cette situation devenait intenable pour les Camarades en lutte depuis 10 jours. Il est vrai que, dans le nord du pays, la presse botte en touche les syndicats "rouges" en tenant les mêmes propos populistes que la NVA et ses disciples. Faits troublants, avant ou en marge des interviews, les journalistes parlent de la NVA en lui prêtant des intentions que l’on retrouve bizarrement dans leurs questions. Il faut croire qu'une certaine presse sympathise avec les séparatistes...

Reculer pour mieux vaincre!

Toujours est-il que le Bureau Exécutif National qui s’était tenu le 2 juin avait décidé la reprise du travail, suite à un vote majoritaire.
L’objectif de cette décision était double, d’une part, éviter les absences de plus de 10 jours qui pouvaient conduire à la menace de révocation et, d’autre part, surtout rassembler nos forces. Il est vrai que notre stratégie vise à renforcer notre rapport de force pour être en capacité de faire face à d'autres défis à relever durant cette législature (pensions, 4ème paquet ferroviaire,...).
Sans se faire trop d'illusions, il y a fort à parier que les mesures envisagées par le gouvernement risquent de se poursuivre durant les prochains mois.

C'est pourquoi, l'action des cheminot(e)s ne s'arrêtera certainement pas là!
Nous devons rester mobilisés!   

C’est également la raison pour laquelle la CGSP/ACOD Cheminots-Spoor avait décidé d’envoyer des préavis du 01 juin au 09 juin afin de couvrir les affiliés. Ces préavis ont été rejetés de manière unilatérale par la Société des chemins de fer belges qui, après le recours aux huissiers de justice, s’arroge le droit de décider de la légitimité d’une grève…
Nous avons immédiatement contesté cette position en envoyant un courrier recommandé en guise de protestation mais le Président du Conseil d'Administration, M. Fontinoy refuse d'en tenir compte. Cette attitude n’est certainement pas de nature à créer un climat serein et respectueux au sein des instances du dialogue social!

Quoi qu'il en soit, le Bureau National du 10 juin a pris, me semble-t-il, la sage décision de maintenir la cohésion nationale en n'appelant pas à la grève à partir du dimanche 12 juin à 22h00. En revanche, la CGSP/ACOD a demandé d'aboutir à une solution équilibrée d'ici le vendredi 16 juin.

Quatre réunions ont donc été programmées avec la Direction.

Le tout est de voir si elle souhaite "jouer cartes sur table" ou "brouiller les cartes" comme elle l'a fait jusqu'à présent...


Michel Abdissi                       Serge Piteljon
Président.                           Secrétaire Général

12 juin 2016

Appel à la trêve des actions pour la semaine

Chers camarades, la concertation avec la direction continuera la semaine prochaine.
Michel Abdissi, Pdt National avec Abdel Chourak, Pdt Section Cuesmes

Nous n'appelons pas à des actions de grèves la semaine prochaine, comme l'a exprimé notre président Michel Abdissi.
Cet appel est une décision démocratique émanant du Bureau Exécutif National que nous devons respecter!
De plus, il vous faut savoir que toute action de grève isolée ou spontanée durant la semaine prochaine n'aura pour conséquence que renforcer celle de la direction et d'affaiblir la position de notre Président.
Ce dernier a déclaré : "Nous tendons une dernière fois la main à la direction pour trouver une solution et sortir de cette impasse."

Gardez confiance en notre Président : il ne cèdera jamais face à une direction sourde à nos propositions alternatives et qui voudrait au contraire nous imposer des mesures d'augmentation de productivités au détriment de la sécurité de tous et toutes !

Restons mobilisés et gardez confiance !

Agenda de la Concertation:
Lundi 13 juin : 14 heures
Mardi 14 juin : 8 heures
Jeudi 16 juin : 10 heures
Vendredi 17 juin : toute la journée

Michel Abdissi :
«Nous sommes arrivés à un consensus qui est celui de ne pas appeler à la grève. Nous tendons une dernière fois la main à la direction pour trouver une solution et sortir de cette impasse. Nous voulons prouver que nous ne sommes pas des preneurs d’otages comme le prétendent certains.»

Agenda de la concertation entre syndicats et directions des chemins de fer

SNCB: Prochaine réunion du comité de coordination fixée à lundi 15h00 
Le Vif 
Source: Belga 

La prochaine réunion du comité de coordination a été fixée à lundi 15h00, a indiqué vendredi Michel Abdissi, le président national de la CGSP Cheminots, à la sortie d'une énième entrevue réunissant le syndicat socialiste, la CSC Transcom et les directions de la SNCB, d'Infrabel et de HR-Rail.

Jeudi, lors de la dernière réunion du comité de coordination, aucun accord n'avait pu être trouvé entre la CGSP Cheminots, la CSC Transcom et les directions de la SNCB, d'Infrabel et de HR-Rail, après quatre heures de négociations.

Vendredi midi, la CGSP Cheminots a annoncé qu'elle n'appelait finalement pas à la grève dimanche afin de donner "une dernière" chance d'aboutir aux négociations avec la direction

"L'ambiance n'était pas mauvaise et je pense que la direction a apprécié notre geste. Nous n'avons néanmoins pas parlé du fond aujourd'hui", a précisé M. Abdissi. 

La principale pierre d'achoppement est la dernière proposition de la SNCB d'instaurer des horaires de travail de 9 ou 10 heures dans les ateliers, alors que les syndicats ont déjà accepté certaines mesures pour augmenter la productivité. "Lorsqu'on fait un pas, ils reculent de deux. On creuse un fossé et ce n'est pas comme ça qu'on arrive à un bon compromis. Il faut que l'on marche sur le même sentier", a répété le syndicaliste.

La CGSP souhaiterait que la direction se décide à faire des économies ailleurs que "sur le dos des travailleurs", mais bien "là où il y a de l'argent". "Il faut qu'on arrête de presser les cheminots comme des citrons. Réduisons d'abord le nombre d'interfaces; il y a onze pouvoirs différents au sein de la SNCB", déplore Michel Abdissi.

Pour le syndicat chrétien CSC, le moratoire reste le principal problème, a indiqué Luc Piens. En contrepartie des concessions faites par les syndicats sur les jours de crédit, la CSC a suggéré jeudi de geler les mesures de productivité envers le personnel jusqu'au 1er janvier 2019. Les directions ne veulent toutefois pas exclure que d'autres mesures suivront pour certaines catégories de travailleurs.

"Nous avons à nouveau mis cette position en avant", explique le syndicaliste chrétien, qui souligne qu'il n'y a aucune garantie que la direction accepte. "Nous devons donc examiner si d'autres mesures sont possibles. Nous regarderons comment y arriver la semaine prochaine." 

Le comité de coordination prévoit de se réunir également mardi à 08h00 et jeudi à 10h00. "Vendredi matin, ce sera la dernière réunion, le point final", a souligné M. Abdissi. "Nous reprendrons les bases du texte. L'objectif n'est pas de tout recommencer mais nous avons quelques soucis sur certaines propositions."

Agenda de la Concertation, -(NDLR du blog: calendrier confirmé pour information par Jean-Marc Durieux, Secrétaire Permanent CGSP Cheminots Mons/Borinage)-

Lundi : 15 heures 
Mardi : 8 heures 
Jeudi : 10 heures 
Vendredi : toute la journée

Michel Abdissi : «Nous sommes arrivés à un consensus qui est celui de ne pas appeler à la grève. Nous tendons une dernière fois la main à la direction pour trouver une solution et sortir de cette impasse. Nous voulons prouver que nous ne sommes pas des preneurs d’otages comme le prétendent certains.» 




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