.          (Sous la direction de la section de Cuesmes - Régionale de Mons/Borinage)          .

27 oct. 2016

Emission REGARDS (FGTB): Tentative d'évasion (fiscale)

Plus forts que les Panama Papers et les Bahamas Leaks !
Dans cette nouvelle émission «Regards», Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup démontent les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques. Depuis les plages paradisiaques des îles Caïman jusqu'au cœur de nos Etats où s'organise la fraude à grande échelle, ils mettent en lumière le cynisme et la cupidité des plus riches, mobilisés pour accumuler toujours plus d'argent... sur le dos des peuples.

Rencontre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, autour de leur nouveau livre, «Tentative d'évasion (fiscale)», paru aux Editions Zones-La Découverte, et David Leloup, journaliste indépendant et réalisateur du film «L'homme qui voulait détruire le secret bancaire» (A Leak in Paradise).

Une émission proposée par la FGTB wallonne & produite par le CEPAG.

Réalisation: Yannick Bovy - Octobre 2016 - 29'30.

A voir également en ligne sur
www.fgtb-wallonne.be et www.cepag.be


17 oct. 2016

Communiqué de presse de la CGSP à propos des mesures gouvernementales contre les cheminots

                                                                                                  Bruxelles, le 17 octobre 2016

 

CENTRALE GENERALE DES

SERVICES PUBLICS
Secteur CHEMINOTS
Place Fontainas, 9-11
1000  BRUXELLES

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Secrétariat National de la CGSP Cheminots s’est réuni ce lundi 17 octobre 2016.
A cette occasion, il a examiné l’ensemble des mesures budgétaires décrétées par le gouvernement.
La CGSP Cheminots déplore que celles-ci frappent, une fois encore, l’ensemble du monde du travail au travers de décisions touchant les soins de santé, les pensions, les chômeurs, la flexibilité du travail ou la modération salariale.
La CGSP Cheminots a particulièrement examiné, la mesure visant la réforme du régime de pension du personnel roulant de la SNCB.
La CGSP Cheminots exprime sa totale opposition à la mise en vigueur de cette règle.
La CGSP souligne que, d’une  part, l’application de cette disposition constitue une attaque frontale contre le régime des pensions du personnel roulant. Mais d’autre part, elle va entraîner, à court terme de graves problèmes opérationnels et de sécurité.
En effet, dans un contexte où l’attrition est telle que plus de 55% du personnel sera parti à la retraite au cours des 10 prochaines années, cette initiative risque d’anticiper le mouvement des départs, qui ne sera pas compensé par des recrutements suffisants tant les métiers du rail manquent d’attractivité.
A titre d’information, au 01/07/2016, le déficit de recrutement à la SNCB était de 673 ETP en-dessous des besoins budgétés.
De plus, le report de l’âge du départ à la retraite à 63 ans ne permet pas de contribuer au maintien de la vigilance et de la qualité de sécurité imposée au personnel roulant.
Au-delà, la CGSP Cheminots est scandalisée par la méthode à la « hussarde » choisie par le gouvernement.
Elle condamne avec force et détermination une mesure prise unilatéralement, sans aucune concertation, qui frappe de plein fouet une catégorie de cheminots alors que tous les critères de pénibilité pour l’intégralité des métiers n’ont pas encore été déterminés et mis en œuvre, dans le cadre de la définition de ceux-ci par le Comité National des Pensions.
De plus, les choix budgétaires du gouvernement imposent d’autres décisions qui frappent l’ensemble des cheminots telles, entres autres,  la suppression de la pension pour inaptitude physique ou la disparition des tantièmes préférentiels.
En juillet 2015, la seule CGSP Cheminots avait refusé de soutenir la proposition organisant le transfert de la gestion des pensions de HR Rail vers le SdPSP.
Et ce malgré l’engagement, à l’époque, du Gouvernement à ne pas modifier le statut préférentiel du personnel roulant visé à l’article 88 de la loi du 28 décembre 2011 portant des dispositions diverses : droit à la pension anticipée à partir de 55 ans moyennant 30 années de services effectifs comme personnel roulant.
Les réformes décidées dans le cadre du budget 2017, nous donnent malheureusement raison.
Aujourd’hui, les mensonges et les impostures du Gouvernement sont révélés au grand jour et sanctionnent gravement tous les cheminots.
Dans ces conditions, la CGSP Cheminots a décidé, d’une part, d’appeler  l’ensemble des cheminots à la mobilisation et, d’autre part, de préparer un plan d’actions structuré dont les modalités et objectifs seront définis lors du Bureau Exécutif  National prévu le 27 octobre 2016.

Personne de contact :
Pierre LEJEUNE – Secrétaire National CGSP Cheminots – 0477/526316









11 oct. 2016

Le coup de blues du père François

Communiqué du secrétariat national

Le coup de blues du père François

Le moins que l'on puisse écrire, c'est que Francois Bellot est plutôt discret depuis sa prise de fonction, en avril 2016, comme ministre de la mobilité.

Le ton tranche en comparaison avec le style Galant qui se distinguait par un souci permanent de médiatisation, mais aussi et surtout, par une communication aussi maladroite que provocante.

Cependant, cette discrétion n'occulte certainement pas la détermination à poursuivre les mêmes objectifs imposés par la déclaration gouvernementale qui fixe le cap à droite toute !
Ainsi, le père François a profité de la torpeur estivale pour sortir une "loi qui porte des dispositions diverses en matière de mobilité".


En matière de mobilité, cette loi prévoit la création d'une cellule d'investissements et la désignation d'administrateurs indépendants au sein des conseils d'administration.
Pas sûr que ce soient là les mesures attendues prioritairement par les usagers du rail en vue d'améliorer la mobilité ferroviaire.


Complémentairement, il annonce en juillet dernier, un investissement d'un milliard d'euros dans le rail, notamment pour le RER. Il s'agit, selon lui, d'un "investissement public productif", en plus de ce qui était prévu ou prévisible dans le traditionnel plan d'investissements.
En instaurant cette mesure, François Bellot vient gonfler l'endettement global des chemins de fer belges, dont la santé financière n'est pas la première vertu.
Cette initiative vient s'ajouter à l'austérité imposée par le gouvernement Michel qui prive les chemins de fer belges de 3 milliards € sur la durée de la législature.
Mais la loi du 3 août 2016 comportent d'autres éléments qui s'articulent essentiellement autours des modifications intervenues dans l'organisation du dialogue social au sein des chemins de fer belges.

D'une part, elle instaure le principe de l'organisation d'élections sociales à partir de 2018 et, d'autre part, sans attendre l'échéance de celles-ci, elle en présuppose les résultats, puisqu'elle impose immédiatement une organisation représentative, le SLFP, au sein de certains organes paritaires.

La CGSP n'est pas à priori opposée à l'organisation d'élections sociales.
Cependant, nous souhaitons que, dans la perspective de leur mise en place, un cadre statutaire et réglementaire soit mis en place et négocié paritairement.
A cet égard, nous déplorons le phasage décrèté par le cabinet Bellot qui impose que les élections sociales se déroulent pour la première fois en 2018 et ensuite tous les 4 ans à partir de 2024.

Nous dénonçons cette chronologie qui est en opposition avec les dispositions légales en vigueur.
De plus, la loi précise que si la majorité des deux tiers des voix exprimées n’est pas atteinte au sein de la Commission paritaire nationale au plus tard le 31 décembre 2016, ce sera le Roi qui déterminera par arrêté délibéré en Conseil des ministres, la procédure électorale, la procédure préliminaire ainsi que le nombre de mandats disponibles.

La loi prévoit l'organisation des élections sociales mais est muette quant à leur financement.
Aujourd'hui, HR Rail perçoit une subvention de 1.200.000€ pour l'exécution de sa mission principale, l'organisation du dialogue social.
Nous savons que cette enveloppe ne sera pas suffisante pour assumer le coût qui sera génèré par la mise en œuvre des modalités relatives aux élections sociales.


Sans attendre l'issue des élections sociales, le père Francois n'a pas pu résister à ses envies de faire plaisir à ses bleuâtres amis, en leur offrant dès à présent, sans aucune formalité ni contrainte, mais surtout en dépit de leur réelle représentativité( à peine 3% !) au sein des chemins de fer belges, des mandats d'effectifs et de suppléants ou d'observateurs au sein d'une série d'organes paritaires nationaux ( s/commission paritaire nationale, commission nationale PPT,...).


Le cabinet Bellot reste sourd à nos arguments et maintient le cap en la matière.

Ces agissements démontrent clairement que les ambitions du ministre sont plus d'ordre idéologique que démocratique.
Un groupe de travail spécifique aux élections sociales a été mis en place par HR Rail, il s'est réuni pour la première fois le 27 septembre.
L'objectif de celui-ci est d'adapter, en vertu de la loi Bellot, la composition des organes paritaires et de fixer un cadre statutaire pour les modalités de mise en œuvre et d'organisation des élections sociales.

Nous y participons en défendant avec conviction nos valeurs car nous ne souhaitons pas que la démocratie syndicale soit bradée au nom de l'idéologie libérale.
Dans ce dossier, une chose est sûre, le coup de blues du père Francois impose le service garanti maximum au SLFP....


Pierre LEJEUNE
Secrétaire National
CGSP Cheminots
0477/526316