. (Sous la direction de la section de Cuesmes - Régionale de Mons/Borinage) .
14 avr. 2015
12 avr. 2015
6 avr. 2015
Grève de pauvres et grève de riches ?
Mardi 5 août 2014, Anne Dufresne, Bruno Bauraind, Corrine Gobin, Esteban Martinez, Jan Buelens, Jean Vandewattyne, Kurt Vandaele.
Article du "Gresea ASBL" (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative)
Cette carte blanche a été proposée le 2 juillet 2014 à la Libre Belgique. Elle n’a malheureusement pu être publiée. Lire l'original de cet article, ici....
Comme très souvent, la grève des cheminots du lundi 30 juin a amené divers éditorialistes et commentateurs à se contenter de mobiliser quelques poncifs plutôt que de se livrer à une véritable analyse des causes qui ont conduit les cheminots à paralyser le rail durant une journée. Parmi les clichés les plus utilisés, on trouve des formules choc telles que « des usagers pris en otage », « des départs en vacances contrariés », « la Belgique, terre de grève » ou encore, avec un accent plus patronal, la « mise en danger de l’entreprise ».
Article du "Gresea ASBL" (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative)
Cette carte blanche a été proposée le 2 juillet 2014 à la Libre Belgique. Elle n’a malheureusement pu être publiée. Lire l'original de cet article, ici....
Comme très souvent, la grève des cheminots du lundi 30 juin a amené divers éditorialistes et commentateurs à se contenter de mobiliser quelques poncifs plutôt que de se livrer à une véritable analyse des causes qui ont conduit les cheminots à paralyser le rail durant une journée. Parmi les clichés les plus utilisés, on trouve des formules choc telles que « des usagers pris en otage », « des départs en vacances contrariés », « la Belgique, terre de grève » ou encore, avec un accent plus patronal, la « mise en danger de l’entreprise ».
5 avr. 2015
Grève Générale de la CGSP le 22 avril 2015
Tous les services publics,
Tous les affiliés à la CGSP,
Tous, nous serons en grève le 22 avril !
Tous les affiliés à la CGSP,
Tous, nous serons en grève le 22 avril !
4 avr. 2015
La compétitivité, késako ? - Article de Henri Houben, sur GRESEA.be
Affaire de définition, pour commencer. Ensuite : par quel biais et au profit de qui ? La bonne vieille règle est d’application : pour toute notion économique d’ordre politique, s’interroger sur les intérêts dont elle est l’expression.
Un problème de définition
Difficile de donner une définition valable et les auteurs qui s’en réfèrent incorporent énormément d’éléments dans celle-ci.
Le Larousse dit : est compétitif ce "qui est susceptible, grâce à ses qualités, à ses caractéristiques, de supporter la concurrence ; ou qui offre ses produits à un prix tel qu’ils peuvent faire concurrence aux autres produits similaires sur le marché."
Mais le flou s’installe rapidement.
D’abord, parce que la compétitivité implique une comparaison (avec les rivaux) et que celle-ci s’établit sur des critères multiples ou globaux. A un point positif dans un secteur ou selon un facteur peut correspondre un autre aspect négatif dans un autre.
Ensuite, parce qu’il faut préciser à qui le terme peut être attribué : un athlète, une firme, un territoire, un pays… Un sportif peut sans doute l’être, car le point de comparaison est évident : le match, la course, la partie. Pour une firme, c’est déjà plus problématique. Mais si elle réalise des pertes, si elle ne parvient plus à vendre suffisamment, il y a manifestement un problème.
En revanche, qu’est-ce qu’un État compétitif ?
Si un athlète ou une entreprise n’est pas compétitive, il ou elle arrête. Comment un pays pourrait-il arrêter ou disparaître ?
Le capitalisme est en crise. Oui, mais quelle crise ? - Article de Gabriel Maissin, sur éconosphères.be
À propos de crise, on a l’embarras du choix, elle est tour à tour :
économique, sociale, financière, énergétique, démocratique,
environnementale… Chacune se dédoublant à son tour : climatique,
alimentaire, de l’eau, des matières premières, de la biodiversité… Une
chose est certaine : la crise est globale et elle s’installe dans la
durée. Car, depuis le début des années septante, nous sommes en crise.
Gabriel Maissin, mars 2015.
Depuis trois décennies maintenant, les approches théoriques pour
éclairer cet état de fait n’ont pas manqué, et le débat est loin d’être
clos. Par exemple, il y a plus de dix ans que les économistes critiques
tentent d’appréhender ce qu’il a été convenu d’appeler la financiarisation de l’économie. Mettant en discussion le lien complexe entre ce qu’il est convenu d’appeler économie réelle et sphère financière.
Malgré l’ampleur des capitaux stockés dans la sphère financière, les
tendances à l’investissement à l’échelle globale restent médiocres et conduisent à ce que Piketty décrit comme le retour des rentiers, mais des rentiers haut de gamme !
La situation du capitalisme contemporain explique sans doute le
regain d’intérêt pour les approches globales et prenant en compte la
dimension historique des phénomènes. En effet, la crise dans laquelle
évolue l’ensemble du mode de production capitaliste appelle des
explications, à la fois, quant à sa durée, son ampleur et son extension
planétaire.
Eloge des syndicats, par Serge Halimi, avril 2015- Article "Le Monde Diplomatique"
Puisque chacun prétend se soucier de l’envol des inégalités, pourquoi cette analyse du Fonds monétaire international (FMI) est-elle passée à ce point inaperçue ? En raison de ses conclusions ? Dans une étude présentée en mars dernier, deux économistes issues de ce temple du libéralisme relèvent « l’existence d’un lien entre la baisse du taux de syndicalisation et l’augmentation de la part des revenus les plus élevés dans les pays avancés durant la période 1980-2010 ». Comment expliquent-elles ce lien ? « En réduisant l’influence des salariés sur les décisions des entreprises », l’affaiblissement des syndicats a permis d’« augmenter la part des revenus constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires ».
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